Diagnostics, traitements et conseils, le Dr Calderari s'engage depuis 10 ans auprès de ses fidèles patients.

Vous venez de fêter vos 10 ans au sein de la clinique ; quels ont été les grands changements en médecine interne durant cette décennie ?

Je dirais qu’il y a eu trois changements majeurs. Tout d’abord, les grands progrès technologiques de la médecine nous permettent aujourd’hui d’être plus efficace dans la détection et le traitement de certaines pathologies, notamment cardio-vasculaires et dégénératives. De plus, la segmentation de la médecine a entraîné une fusion entre la médecine interne et la médecine générale : le généraliste est devenu un interniste. Ce dernier a désormais tous les outils à disposition pour faire de la médecine investigationnelle dans son propre cabinet. Pour terminer, il est vrai que la pression de l’administration, notamment la nouvelle structure Tarmed, a résolument changé notre métier. Le système de rémunération de l'assurance maladie en Suisse ne permet plus de mettre le patient au centre de nos préoccupations.

Selon vous, le médecin interniste c’est …

Le chef d’orchestre qui organise l’investigation, les soins et le traitement du patient. Il a le rôle du médecin de famille.

Si je vous dis :  « J’ai toujours voulu être Docteur parce que … », que me répondez-vous ?

Je n’ai pas toujours voulu être Docteur, je rêvais d’être astronaute !

Plus sérieusement, j’ai commencé mes études en m’inscrivant dans trois facultés : droit, pour mon goût pour l’humain et mon envie de défendre les opprimés ; l’architecture, ma passion ; la biologie, pour ma curiosité envers les sciences de la vie. Au final, la médecine allie tous ces côtés :  humain, technique et scientifique.

Où serez-vous en 2028 ?

Je serai toujours dans une clinique ou un hôpital, car j’aime prendre en charge un patient de A à Z, c’est-à-dire pour les suivis quotidiens, dans les moments difficiles, mais également pouvoir les hospitaliser dans la clinique où je travaille.

Je m’imagine même très bien être toujours à la Clinique de Montchoisi, à laquelle je suis très attachée en raison de son cadre splendide mais aussi de ses collaborateurs, qui font vivre la clinique et avec qui j’ai développé de très bonnes relations.